Un
habitant de la planète Mars d’Henri De Parville
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Roman de science-fiction (publié pour la première fois en 1865)
Éditeur : Feedbooks
e-book format Pdf : 123pages
Quelques mots sur l’auteur
Henri De Parville était le pseudonyme de François Henri Peudefer, né à Évreux le 27 janvier 1838 et mort le
11 juillet 1909. Il fut rédacteur scientifique au Journal Officiel et rédacteur
en chef de La Nature. Il a publié de très nombreux articles dans les revues La
Nature, La Science illustrée, la Revue scientifique et le Journal des débats.
Nommé chevalier de la Légion d’honneur, à 30 ans, en 1868, il devenait officier
en 1900. L’Académie des sciences remet un prix qui porte son nom. Ce prix
quadriennal destiné à récompenser des travaux ou un ouvrage d’histoire des
sciences ou d’épistémologie.
Un habitant de la planète Mars
Le 16 juin 1864, l'auteur, Henri De Parville, reçoit une étrange
missive qui annonce qu’un aérolithe de 45 yards qui contenait une cavité
où l'on avait trouvé le corps calcifié d'un extra-terrestre, et divers objets
métalliques, aurait été découvert aux États-Unis dans le pays des Arrapahys à
plusieurs milles du Pic James.
L’auteur raconte avoir ensuite reçu de mystérieuses lettres
en provenance d'Amérique, à propos de cette découverte. Des lettres qui lui ont
été adressées successivement et d’une façon tout au moins singulière.
Ce roman
traite de l'ufologie moderne. 82 ans avant l’affaire
Roswell, Henri De Parville nous
propose d’imaginer la présence sur Terre d’un extra-terrestre.
Mais si ici aussi tout se
passe aux Etats-Unis, il n’y eu pas de grand bruit annonciateur d’un ovni qui aurait
explosé en plein vol un soir d’été orageux avant de s’écraser sur le sol américain, ni par la suite de thèses conspirationnistes ;
car l’extra-terrestre en question est un extra-terrestre calcifié
dans son tombeau qui renfermait aussi des amphores métalliques, des bâtonnets
d’alliage similaire et une rondelle d’argent gravée de signes inconnus. D’après les premières
constatations l’extra- terrestre serait tombé sur Terre à une époque
extrêmement reculée, puisque d’après les scientifiques l’aérolithe dans lequel
il se trouvait a dû tomber à une période géologiquement très ancienne.
La population n’est pas tenue à l’écart,
et le lieu de la découverte devient lieu touristique. Des extraits de roche
sont vendus. On fait commerce des petites figurines représentant grossièrement
la momie trouvée. Une momie de petite taille et dont le visage tient tout à la
fois du singe, de l’homme et de l’éléphant.
Et le monde est donc en
émoi devant une telle découverte.
Le monde scientifique,
lui, est en ébullition. Il s’interroge. Il essaye de
comprendre comment cet être momifié est parvenu jusqu’à notre planète, et surtout
il essaie de savoir d’où il est tombé. Il enquête donc pour résoudre le mystère
de l’origine du corps calcifié. Et pour cela toutes les sciences sont mises à
contribution la géologie, l’astronomie, l’anthropologie, l’ethnologie, la zoologie, et avec
elles leurs plus grands experts.
Et
si ces scientifiques se mettent assez vite
d'accord sur la provenance martienne de l'aérolithe. Ils s’interrogent
ensuite sur « comment cet aérolithe est venu sur Terre ? » et
« Comment est-il sorti de la sphère d’action de Mars ? »
Des suites de questionnements, de suppositions, d’hypothèses, de théories, se succèdent et finalement des conclusions.
Mais ce roman sur la découverte d’un être d’un autre monde semble
surtout être un prétexte pour mettre en avant les théories scientifiques de
l’époque et donner lieu à des suites de disgressions aussi bien sur
l’infiniment grand que de l’infiniment petit.
Car Un habitant de la planète Mars se
présente sous la forme d’une succession de lettres, quatorze au total, envoyées
par un journaliste américain à l’auteur Henri De Parville, relatant les comptes rendus détaillés des
différents colloques qui eurent lieu pour
établir l’origine de l’extra-terrestre.
Ainsi ce roman peut s’avérer complexe voir rébarbatif pour
tous ceux qui ne sont pas férus de sciences, pour les autres il pourrait être
perçu comme une mine d’information car il s’apparente à une mini encyclopédie
de l’époque.
Alors si la pluralité des mondes vous laisse indifférent ; si une
promenade dans les cieux ne vous tente pas (ou plus exactement si l’astronomie
moléculaire ne vous tente pas : Ce que c’est que la matière–
Transformation des astres –âge des astres. – Moyen de le déterminer– Relations
qui semblent exister entre les volumes, les masses et la densité des planètes) ;
si vous ne vous interrogez pas sur les premiers organismes de la Terre, les
végétaux rudimentaires, les premiers animaux, en fait sur la genèse des
êtres ; si la transformation des êtres ne vous interpelle pas, passez
votre chemin.
Et vous faites-moi savoir si vous l’avez-lu et, si ce n’est pas
le cas, si vous pensez l’ajouter à votre PAL.