La planète Arcania -I- La prédiction
d’Angèle-Marie Morazzani
En vente sur bookelis.com

À l'origine l'humanité de la planète Arcania
comprenait trois races : la race des Hommes, la race des Neutrales
(des êtres hermaphrodites, à l'esprit éminemment supérieur), et la
race des Triales ( des êtres dotés de
spécificités physiques et de dons divinatoires).
Mais une prédiction conduisit la
race des Hommes à exterminer la race des Triales et la race des Neutrales.
Plusieurs siècles plus tard
l'humanité semble avoir tout oublié de ce monde. Elle est désormais constituée de la race
des Hommes et de la race des Neutrales. Elle évolue dans un monde hiérarchisé et
mystique dans lequel les sciences "pures" végètent sur volontés royales, et où les
commandements de son dieu, l'Être Suprême, ont remplacé les lois humaines.
"...Des commandements divins qui
en premier lieu condamnaient à mort par lapidation tout individu dont le corps
portait des stigmates, ou présentait une anomalie ou une déficience physique ; rompant dès
lors les liens logiques qui le rattachaient à l’espèce humaine pour faire de lui un être
sans valeur qui ne méritait pas de vivre, et que l’on nommait un banni. Car le Tout - Puissant annonçait, dans ses écrits, marquer tous ceux coupables de l’avoir offensé pour les
extraire de son troupeau comme des brebis galeuses; faisant du corps de
chaque être humain le miroir de son âme.
Mais une prédiction destinée au roi
fera de nouveau changer l'ordre des choses sur la planète Arcania.
Ce roman, au-delà du récit
d'aventure, laisse apparaître en filigrane une critique de certaines sociétés contemporaines. La
dictature et la soif de pouvoir y sont condamnées. Prise de conscience et mise en garde
sont au rendez-vous : il ne faut jamais oublier les évènements du passé, car le Mal peut
naître à n'importe quel moment dans le cœur des hommes.
Petit
questionnaire adressé à l’auteure
Quel est votre but en écrivant ?
Mon but est d’emmener le
lecteur vers un ailleurs, sans pour autant lui faire oublier le monde qui
l’entoure.
Pourquoi avoir choisi comme genres la fantasy et la science-fiction
Ce
sont des genres qui n’imposent aucune contrainte de temps, de lieu, d’époque,
de contexte historique, ou d’espèces, pour centrer une histoire. Des genres qui
donnent libre cours à l’imaginaire d'une l’auteure, et qui lui laissent donc une
totale liberté d’action pour réaliser des transpositions dans un autre monde.
La
planète Arcania -I- La prédiction est un
roman où la science-fiction côtoie la fantasy à une période qui pourrait
être qualifiée de moyenâgeuse, et où l’espèce humaine est constituée de trois
races.
Mais ce n’est pas un roman de fantasy traditionnel. Vous n’y verrez pas de trolls, de dragons…bref vous n’y verrez pas les personnages et animaux qu’on se doit de trouver dans tout livre de fantasy. Il faut plutôt voir ce livre comme un conte philosophique destiné à un large public et qui aurait comme support la fantasy.
Mais ce n’est pas un roman de fantasy traditionnel. Vous n’y verrez pas de trolls, de dragons…bref vous n’y verrez pas les personnages et animaux qu’on se doit de trouver dans tout livre de fantasy. Il faut plutôt voir ce livre comme un conte philosophique destiné à un large public et qui aurait comme support la fantasy.
Quels sont les thèmes
abordés dans ce premier tome ?
La planète Arcania est une planète miroir, ses
problèmes sont les nôtres.
Ce roman, au-delà d’un récit d'aventure riche
en rebondissements et qui met en scène des personnages complexes, laisse apparaître en filigrane une critique de
certaines sociétés contemporaines. La
soif de pouvoir et la dictature y sont dénoncées, ainsi que les manipulations,
la misère, une science trop avancée et mal utilisée, le rejet de la différence.
La planète Arcania -I- La prédiction est
aussi un plaidoyer pour la laïcité, car il montre comment sous le couvert de
Dieu des hommes arrivent à dominer d'autres hommes quand le religieux interfère
dans la politique.
Mais il y a également dans ce roman l’idée que sur la planète Arcania la maladie y est perçue comme une punition divine.
Ainsi
dans ce monde il y est impossible de séparer les événements
corporels de leur signification spirituelle. Chaque malade est un pécheur qui expie une faute, qui perd
son statut d’être humain pour devenir un banni condamné à mort par lapidation
selon les écrits sacrés : « Car le Tout-Puissant annonçait, dans ses écrits, marquer tous ceux coupables de
l’avoir offensé, pour les extraire de son troupeau comme des brebis
galeuses ; faisant du corps de chaque être humain le miroir de son
âme. »
Et de nous renvoyer alors à notre propre monde où durant le Moyen-âge les maladies, causes d’épidémies, étaient censées frapper les pécheurs ; ou encore plus récemment, à la fin des années 80, où l’on parla également de punition divine lorsque à l’arrivée du sida les premières victimes furent des hommes ayant des rapports homosexuels.
Enfin, ce roman interpelle sur des questions plus métaphysiques : Comme le fait de croire ou ne pas croire en la préscience, que l’on appelle plus communément la voyance. Et de nous renvoyer à l’éternelle question à ce sujet à savoir : le fait de connaître l’avenir peut-il nous permettre de le modifier, ou tout est-il déjà écrit par avance ?
Tous
ces thèmes sont cependant abordés avec simplicité.
Il y a la race des Hommes, la race des Neutrales et la race des Triales.
Ces
trois races font échos à notre propre humanité, car les individus qui les
constituent sont le reflet
des individus qui peuplent notre propre monde ; c’est pourquoi je
qualifie cette humanité d’humanité bis.
Ces
trois races nous interrogent sur le droit à la différence physique.
Avec la race des Hommes, on voit des individus
identiques dans leur normalité.
Avec la race des Neutrales, on est face à des
êtres hermaphrodites ; c’est-à-dire des individus mi-homme mi-femme. On
aborde un monde où des êtres ne sont ni complètement l'un ni tout à fait
l'autre.
Avec la race des Triales constituée d’individus
qualifiés de bannis par le pouvoir en place, on est face à des êtres rejetés,
en partie, pour leurs difformités ; leurs différences physiques. On pense
alors au handicap dans notre monde où tout doit être normé.
Pourriez-vous vous
présenter en quelques phrases ?
J’ai
fait des études de mathématique et de biologie, mais je cultive mon goût de
l’écriture de longue date. J’ai destiné mes premiers écrits, poésies et
comptines, tout d’abord aux enfants. Il
y a quelques années, j’ai participé à un concours littéraire sur le thème du
fantastique/science-fiction. Je ne l’ai pas gagné mais le comité de lecture m’a
vivement encouragée à poursuivre l’écriture. Alors j’ai poursuivi l’aventure
pour finalement donner vie à La planète
Arcania -I- La prédiction, un
premier roman d’imagination divertissant et humaniste. J’ai trouvé une Maison d’édition,
mais qui a déposé le bilan avant la commercialisation effective de mon roman ;
je me suis alors tourné vers l’autoédition. Mon roman est en vente sur Bookelis
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