mardi 13 mars 2018

La machine à explorer le temps


La machine à explorer le temps de Herbert George Wells
       

Roman de science-fiction (publié pour la première fois en 1895)                  
            Éditeur : Feedbooks           
                            Format pdf  101 pages

Quelques mots sur l’auteur 
Herbert George Wells, né le 21 septembre 1866 à Bromley dans le Kent, situé au Royaume-Uni, et mort le 13 août 1946 à Londres, est un écrivain britannique. Il est avec   jules Vernes un des pères fondateurs de la littérature de science-fiction, dont il abordera, souvent en pionnier, nombre des thèmes fondamentaux : le voyage temporel dans La Machine à explorer le Temps, les manipulations biologiques avec L'Île du Dr. Moreau, les pouvoirs surhumains avec L'Homme invisible ou les invasions extraterrestres dans La Guerre des Mondes. Mais si H. G. Wells est surtout connu aujourd'hui pour ses romans de science-fiction, en tant que socialiste convaincu il est également l'auteur de nombreux romans de satire sociale, d'œuvres de prospective, de réflexions politiques et sociales ainsi que d'ouvrages de vulgarisation touchant aussi bien à la biologie, à l'histoire qu'aux questions sociales.


La Machine à explorer le Temps

À Londres, à l’extrême fin du xixe siècle, un savant, qui prétend avoir créé une machine pouvant voyager dans le temps, conte à son auditoire, un groupe d’amis, le voyage qu’il a effectué et qui l’a conduit dans un futur très très lointain : en l'an de grâce huit cent deux mille sept cent un. Un voyage qui lui a donné à voir un monde où les constructions ne sont plus que des ruines, où mis à part l’Homme il ne subsiste aucune espèce animale : « les chevaux, le bétail, les moutons, les chiens avaient rejoint l'ichtyosaure parmi les espèces disparues ». Un monde où il n’apparaît « nul signe de propriété, nulle apparence d'agriculture ». Un monde où « la terre entière était devenue un jardin »
Et où « l'Homme n'était pas resté une espèce unique, mais il s'était différencié en deux animaux distincts… » les Éloïs, des êtres frêles à l’aspect juvénile, oisifs, vivant à la surface de la Terre et exclusivement frugivores, et Les Morlocks, des individus hideux, des sortes de singes blancs aux yeux rouges ne supportant plus la lumière à force de vivre sous terre.

La machine à explorer le temps est le premier roman écrit par H.G Wells. C’est un roman certes d’anticipation mais également précurseur, car il ouvrit la voie à la quatrième dimension et fit du voyage dans le temps un genre à part entière. Il a aussi pour particularité d’avoir connu plusieurs versions, qui suivant les volontés de l’auteur furent ou ne furent pas publiées. La première ébauche date de 1888 et H.G Wells écrivit la version définitive en 1924.
Dans ce roman l’auteur nous porte à réfléchir sur le devenir de l’Humanité. Il nous présente un futur très pessimiste dans lequel l’espèce humaine aurait régressé et serait la seule espèce animale qui aurait survécu. Une espèce qui se serait divisée en deux branches ; une espèce qui serait la résultante à la fois de la théorie sur l’évolutionniste de Darwin et de la notion d’eugénisme.
Et pour expliquer ce fait le narrateur, le voyageur dans le temps, nous propose alors une hypothèse : tout cela serait dû à l’exploitation capitaliste. Un message qui a pour conséquence de politiser ce roman et d’en faire une satire de l’époque victorienne dans laquelle évoluait H.G Wells. Car le narrateur imagine à partir des inégalités sociales de l’époque à quoi conduirait un monde qui continuerait d’évoluer en ce sens.
En effet pour lui les exploitants à force de n’être que des oisifs finiraient par devenir des êtres décérébrés (théorie également reprise dans la planète des singes de Pierre Boulle où l’oisiveté conduit à la dégénérescence du genre humain) ; tandis que les exploités se servant de la bêtise des premiers deviendraient à leur tour des exploitants. Mais triste constat car pour les deux la punition est la même elle aboutit à l’échec du genre humain. Et l’on pourrait dire en guise de conclusion que dans ce roman l’auteur « exploite » au propre comme au figuré la phrase « L’homme est un loup pour l’homme ».

 Et vous faites-moi savoir si vous l’avez-lu et, si ce n’est pas le cas, si vous pensez l’ajouter à votre PAL. 


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