mercredi 28 mars 2018

Un habitant de la planète Mars


Un habitant de la planète Mars d’Henri De Parville



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Roman de science-fiction (publié pour la première fois en 1865)                  
            Éditeur : Feedbooks          
         e-book  format Pdf : 123pages

Quelques mots sur l’auteur 
Henri De Parville était le pseudonyme de François Henri Peudefer, né à Évreux le 27 janvier 1838 et mort le 11 juillet 1909. Il fut rédacteur scientifique au Journal Officiel et rédacteur en chef de La Nature. Il a publié de très nombreux articles dans les revues La Nature, La Science illustrée, la Revue scientifique et le Journal des débats. Nommé chevalier de la Légion d’honneur, à 30 ans, en 1868, il devenait officier en 1900. L’Académie des sciences remet un prix qui porte son nom. Ce prix quadriennal destiné à récompenser des travaux ou un ouvrage d’histoire des sciences ou d’épistémologie.


Un habitant de la planète Mars

Le 16 juin 1864, l'auteur, Henri De Parville, reçoit une étrange missive qui annonce qu’un aérolithe de 45 yards qui contenait une cavité où l'on avait trouvé le corps calcifié d'un extra-terrestre, et divers objets métalliques, aurait été découvert aux États-Unis dans le pays des Arrapahys à plusieurs milles du Pic James.
L’auteur raconte avoir ensuite reçu de mystérieuses lettres en provenance d'Amérique, à propos de cette découverte. Des lettres qui lui ont été adressées successivement et d’une façon tout au moins singulière.



Ce roman traite de l'ufologie moderne. 82 ans avant l’affaire Roswell, Henri De Parville nous propose d’imaginer la présence sur Terre d’un extra-terrestre.
Mais si ici aussi tout se passe aux Etats-Unis, il n’y eu pas de grand bruit annonciateur d’un ovni qui aurait explosé en plein vol un soir d’été orageux avant de s’écraser sur le sol américain, ni par la suite de thèses conspirationnistes ; car l’extra-terrestre en question est un extra-terrestre calcifié dans son tombeau qui renfermait aussi des amphores métalliques, des bâtonnets d’alliage similaire et une rondelle d’argent gravée de signes inconnus. D’après les premières constatations l’extra- terrestre serait  tombé sur Terre à une époque extrêmement reculée, puisque d’après les scientifiques l’aérolithe dans lequel il se trouvait a dû tomber à une période géologiquement très ancienne.
La population n’est pas tenue à l’écart, et le lieu de la découverte devient lieu touristique. Des extraits de roche sont vendus. On fait commerce des petites figurines représentant grossièrement la momie trouvée. Une momie de petite taille et dont le visage tient tout à la fois du singe, de l’homme et de l’éléphant.
Et le monde est donc en émoi devant une telle découverte.
Le monde scientifique, lui, est en ébullition. Il s’interroge. Il essaye de comprendre comment cet être momifié est parvenu jusqu’à notre planète, et surtout il essaie de savoir d’où il est tombé. Il enquête donc pour résoudre le mystère de l’origine du corps calcifié. Et pour cela toutes les sciences sont mises à contribution la géologie, l’astronomie, l’anthropologie, l’ethnologie, la zoologie, et avec elles leurs plus grands experts.
Et si ces scientifiques se mettent assez vite d'accord sur la provenance martienne de l'aérolithe. Ils s’interrogent ensuite sur « comment cet aérolithe est venu sur Terre ? » et « Comment est-il sorti de la sphère d’action de Mars ? »
Des suites de questionnements, de suppositions, d’hypothèses,  de théories, se succèdent et finalement des conclusions.
Mais ce roman sur la découverte d’un être d’un autre monde semble surtout être un prétexte pour mettre en avant les théories scientifiques de l’époque et donner lieu à des suites de disgressions aussi bien sur l’infiniment grand que de l’infiniment petit.
Car Un habitant de la planète Mars se présente sous la forme d’une succession de lettres, quatorze au total, envoyées par un journaliste américain à l’auteur Henri De Parville, relatant les comptes rendus détaillés des différents colloques qui eurent lieu pour établir l’origine de l’extra-terrestre. 
Ainsi ce roman peut s’avérer complexe voir rébarbatif pour tous ceux qui ne sont pas férus de sciences, pour les autres il pourrait être perçu comme une mine d’information car il s’apparente à une mini encyclopédie de l’époque.
Alors si la pluralité des mondes vous laisse indifférent ; si une promenade dans les cieux ne vous tente pas (ou plus exactement si l’astronomie moléculaire ne vous tente pas : Ce que c’est que la matière– Transformation des astres –âge des astres. – Moyen de le déterminer– Relations qui semblent exister entre les volumes, les masses et la densité des planètes) ; si vous ne vous interrogez pas sur les premiers organismes de la Terre, les végétaux rudimentaires, les premiers animaux, en fait sur la genèse des êtres ; si la transformation des êtres ne vous interpelle pas, passez votre chemin.

Et vous faites-moi savoir si vous l’avez-lu et, si ce n’est pas le cas, si vous pensez l’ajouter à votre PAL.

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